Les stations météorologiques étant situées à des altitudes très diverses, aucune comparaison n’est possible entre les pressions réellement mesurées. Il est nécessaire d’éliminer l’influence de l’altitude. On définit pour cela une valeur fictive, dite « pression réduite au niveau de la mer », qui est la pression que l’on mesurerait si la station était ramenée à l’altitude zéro.
Toutes les cartes météorologiques, excepté celles décrivant une situation en altitude, et tous les bulletins météorologiques fournis à la presse ou disponibles sur les répondeurs téléphoniques de Météo-France se réfèrent à la pression dite réduite au niveau de la mer. Bien entendu, il en est de même dans les bulletins destinés aux marins diffusés à la radio.
Si votre baromètre de salon n’est pas uniquement un objet décoratif, il est nécessaire de l’étalonner en fonction de cette pression universellement utilisée. La valeur correcte — à un instant donné — pourra être obtenue par téléphone à la station météo la plus proche (ou auprès d’un voisin qui aura déjà réalisé cette même opération), et vous n’aurez pas à tenir compte des différences d’altitude. Faites-le de préférence un jour de temps calme, car la pression varie davantage d’un point à un autre lorsque le vent souffle, et varie davantage d’un moment à l’autre lorsque le temps est perturbé. Et n’emportez surtout pas le baromètre avec vous pour aller le faire régler par un météorologue. Dès que l’opération est effectuée, tout changement d’altitude de 8 mètres le dérègle d’un hectopascal.