La tramontane, un vent de nord-ouest qui souffle dans le Roussillon, la vallée de l’Aude et le Bas-Languedoc, et le Cers (nom plus localisé du même vent dans le Minervois au Bas-Languedoc) s’établissent généralement quelques heures avant le mistral et disparaissent aussi généralement quelques heures avant lorsque la situation devient anticyclonique ou qu’une nouvelle perturbation s’approche.
La sécheresse de l’air associée à la tramontane est provoquée par un effet de foehn au-dessus des Corbières et des Cévennes, et l’accélération de sa vitesse résulte de la présence du couloir rectiligne qui sépare ces deux massifs montagneux, reliant Toulouse à Narbonne.
En fait, le mistral et la tramontane sont très semblables, tant par leurs origines que par leurs effets, et la limite entre leurs zones d’influence se situe près de Montpellier. Ils ont l’avantage d’être souvent accompagnés de soleil, ce qui fait que la côte méditerranéenne française est aussi ensoleillée tout au long de l’année que Madrid ou Athènes, et plus ensoleillée que Rome. Ces vents, souvent désagréables par leur violence, balaient la pollution industrielle vers le golfe du Lion. En revanche, ils assèchent les cultures et favorisent la propagation des feux de forêt.
La tramontane et le mistral
La tramontane et le mistral sont tous deux des vents forts et froids qui soufflent dans la région méditerranéenne. La tramontane souffle du nord et du nord-est dans la région des Pyrénées en France, tandis que le mistral souffle du nord-ouest dans la vallée du Rhône en France. Bien qu’il s’agisse de vents distincts, ils présentent certaines similitudes en termes d’effets et de caractéristiques.
Les deux vents sont connus pour leur capacité à dégager le ciel des nuages et à apporter de l’air sec et froid dans la région. Ils peuvent également provoquer d’importantes baisses de température, ce qui en fait un facteur important du climat local. La tramontane et le mistral peuvent tous deux être intenses, avec des rafales pouvant atteindre 100km/h. Ces vents peuvent causer des dommages aux bâtiments et aux cultures, et peuvent également rendre difficile la navigation des navires en Méditerranée. Consulter nos alertes vent
Malgré leurs similitudes, il existe quelques différences essentielles entre la tramontane et le mistral. La tramontane est généralement plus forte et plus régulière que le mistral, qui peut varier en intensité et en durée. De plus, la tramontane a tendance à être plus fréquente pendant les mois d’hiver, alors que le mistral peut se produire à n’importe quel moment de l’année.
Malgré leurs dangers potentiels, la tramontane et le mistral sont également célébrés pour leurs caractéristiques uniques. De nombreux habitants des régions touchées ont développé des traditions culturelles et des passe-temps autour de ces vents, notamment le cerf-volant, la planche à voile et même la viticulture. Dans l’ensemble, la tramontane et le mistral sont deux phénomènes météorologiques fascinants qui ont façonné la région méditerranéenne pendant des siècles.
Des records de vitesse ?
La vitesse la plus élevée jamais enregistrée pour le mistral a été de 320 km/h au Mont Ventoux le 19 novembre 1967. Il s’agit en fait de la rafale la plus forte de toute la France, plus puissante que de nombreuses tornades.
Quelques valeurs remarquables :
216 km/h au Cap Corse le 09/12/1993
216 km/h au Cap Sagro le 14/01/1986 et le 20/10/1986
212 km/h au cap Sagro le 23/01/1986
212 km/h à l’Ile-Rousse le 27/02/1990
212 km/h au Cap Corse le 21/10/1992
198 km/h au cap Pertusato le 08/02/1984
194 km/h à Conca le 28/12/1999
191 km/h à Pomègues le 11/01/1987
191 km/h au cap Béar le 22/12/1991 et le 24/01/2009
184 km/h à Perpignan le 24/01/2009
184 km/h au cap Cépet le 28/01/1999
180 km/h à Porto-Vecchio le 21/01/1983 et le 27/02/1990
En Espagne :
218 km/h à Portbou le 29/01/2001
214 km/h à Portbou le 26/05/2003
212 km/h à Portbou le 07/11/1999
Quels sont les vents dominants ?
Quelles relations existe-t-il entre le vent et la pression ?
